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Les corneilles
Jean-René Martin (mai 2018)
On s'est trouvé au bord de l'eau
on s'est vu, on s'est reconnu
deux âmes folles, deux grand oiseaux
Au premier regard on s'est plu
On s'est baigné dans ce marais
on s'est allongé sur la plage
tes yeux perçant qui me fixaient
disaient on s'en fout de nos âges
Et laissons crier les corneilles
de la morale
celles qui observent et qui surveillent
qui décident du bien et du mal
Laissons les cracher leur colère
Pendant que, nous, nous nous aimons
Ce soir, je t'aime
Demain, qui sait où nous serons
Quand ils sont venus demander
si l'on savait ce qu'on faisait
à la fin c'est toi qui a trouvé
la seule vérité qui comptait
J'ai bien essayé de marmoner
J'sais pas, moi j'trouve qu'elle me ressemble
Dans mon oreille t'as murmuré
Dis leur juste qu'on est bien ensemble
(refrain)
Nous avons plané sous la lune
On s'est fait prendre par la pluie
Le temps de faire sécher nos plumes
On s'est réfugié dans mon nid
Le vent sifflait entre les branches
Ta peau frissonnait sous mes doigts
J'ai posé ma main sur ta hanches
Tu t'es endormi dans mes bras
Elles peuvent bien crier les corneilles
de la morale
celles qui observent et qui surveillent
qui décident du bien et du mal
Laissons les cracher leur colère
Pendant que, nous, nous nous aimons
Ce soir, je t'aime
Demain, qui sait où nous serons
Ce matin avant de partir
tu m'as emprunter quelques plumes
Un p'tit kekchose pour te couvrir
Et t'es repartie dans la brume
Je t'ai regardé t'envoler
toujours plus haut toujours plus loin
un instant tu t'es retourné
et si tu revenais demain
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2. |
Le grand saut
03:54
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Le grand saut
Mon amour est une île
Au fond de tes yeux noirs
Au récif de tes cils
Je m’écorche l’espoir
De ta bouche coule un fleuve
De voyages et de rêves
Moi je n’suis qu’un ivrogne
Qui s’accroche à tes lèvres
Mais je veux rester là
Me chauffer à ton feu
Me couler dans ta voix
Nager dans tes cheveux
Je nous vois reparti
Pour un autre grand tour
Un grand sursaut de vie
Dans notre histoire d'amour
On ne compte pas nos âges
On ne voit pas les rides
Chaque jour est un voyage
Un grand saut dans le vide
Je nous vois cachés sous
Les draps de nos amours
Où par un petit trou
On voit passer les jours
Le monde attendra bien
Il peut tourner sans nous
À part toi, je n’veux rien
Avec toi, moi, j’ai tout
Mais je veux rester là
Me chauffer à ton feu
Me couler dans ta voix
Nager dans tes cheveux
Je nous vois reparti
Pour un autre grand tour
Un grand sursaut de vie
Dans notre histoire d'amour
On ne compte pas nos âges
On ne voit pas les rides
Chaque jour est un voyage
Un grand saut dans le vide
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3. |
Un avion pour Paris
03:39
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Un avion pour Paris
Si je pouvais changer le monde
Je voudrais qu'il soit tout petit
Pour qu'il ne faille qu'une seconde
Pour me retrouver dans ton lit
Si je pouvais changer le monde
Si on m’accordait quelques vœux
Je ferais disparaître les bombes
Et l'océan entre nous deux
Tu es si loin, le temps est long, la nuit si triste
Il n'y a rien, rien que le son de mon ennui
Ça n'sert à rien, je tourne en rond comme un malade dans mon lit
Demain matin, j'attrape un avion pour Paris
Et quand j'aurai trouvé mes ailes
Quand j'aurai chaussé mes souliers
Je volerai vers Compostelle
J'irai marcher à tes côtés
Nous nous dirons "la vie est belle"
Nous nous dirons "on va s'aimer"
Nous nous dirons "tu me rappelles, tout ce que j'avais oublié"
Tu es si loin, le temps est long, la nuit si triste
Il n'y a rien, rien que le son de mon ennui
Ça n'sert à rien, je tourne en rond comme un malade dans mon lit
Demain matin, j'attrape un avion pour Paris
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4. |
T'es là
03:37
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T’es là
J'ai même plus envie de chercher plus loin
J'ai même plus envie d'penser à demain
T'es là
T'es là
L'argent, les ennuis, la soif ou la faim
La neige ou la pluie, tout ça m'fait plus rien
T'es là
T'es là
L’horloge du temps peut ben s’arrêter
La fin du monde peut ben arriver
T'es là
T'es là
Je pose mes rames, le vent est tombé
Tout est clair devant moi
Mon cœur se calme, je peux respirer
Te voilà dans mes bras
Dans mes bras
Comme un bateau rouillé avalé par la mer
Comme l’orage se perd dans la terre
Comme un novembre gris disparait sous l’hiver
Tout c’qui noirci ma vie se perd dans ta lumière
J'ai même plus envie de chercher plus loin
J'ai même plus envie d'penser à demain
T'es là
T'es là
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5. |
Les corneilles
04:04
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Laissons crier les corneilles
On s'est trouvé au bord de l'eau
On s'est vu, on s'est reconnu
Deux âmes folles, deux grands oiseaux
Au premier regard on s'est plu
On s'est baigné dans ce marais
On s'est allongé sur la plage
Tes yeux perçant qui me fixaient
Disaient ‘on s'en fout de nos âges’
Et laissons crier les corneilles
De la morale
Celles qui observent et qui surveillent
Qui décident du bien et du mal
Laissons-les cracher leur colère
Pendant que, nous, nous nous aimons
Ce soir, je t'aime
Demain, qui sait où nous serons
Quand ils sont venus demander
Si l'on savait ce qu'on faisait
À la fin c'est toi qui a trouvé
La seule vérité qui comptait
J'ai bien essayé « d’marmoner »
J'sais pas, moi j'trouve qu'elle me ressemble
Dans mon oreille t'as murmuré
Dis leur juste qu'on est bien ensemble
Et laissons crier les corneilles
De la morale
Celles qui observent et qui surveillent
Qui décident du bien et du mal
Laissons-les cracher leur colère
Pendant que, nous, nous nous aimons
Ce soir, je t'aime
Demain, qui sait où nous serons
Nous avons plané sous la lune
On s'est fait prendre par la pluie
Le temps de faire sécher nos plumes
On s'est réfugié dans mon nid
Le vent sifflait entre les branches
Ta peau frissonnait sous mes doigts
J'ai posé ma main sur ta hanche
Tu t'es endormi dans mes bras
Elles peuvent bien crier les corneilles
De la morale
Celles qui observent et qui surveillent
Qui décident du bien et du mal
Laissons les cracher leur colère
Pendant que, nous, nous nous aimons
Ce soir, je t'aime
Demain, qui sait où nous serons
Et laissons crier les corneilles
De la morale
Celles qui observent et qui surveillent
Qui décident du bien et du mal
Laissons-les cracher leur colère
Pendant que, nous, nous nous aimons
Ce soir, je t'aime
Demain, qui sait où nous serons
Ce matin avant de partir
Tu m'as emprunté quelques plumes
Un p'tit kekchose pour te couvrir
Et t'es repartie dans la brume
Je t'ai regardé t'envoler
Toujours plus haut toujours plus loin
Un instant tu t'es retourné
Et si tu revenais demain
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Le grand saut
Mon amour est une île
Au fond de tes yeux noirs
Au récif de tes cils
Je m’écorche l’espoir
De ta bouche coule un fleuve
De voyages et de rêves
Moi je n’suis qu’un ivrogne
Qui s’accroche à tes lèvres
Mais je veux rester là
Me chauffer à ton feu
Me couler dans ta voix
Nager dans tes cheveux
Je nous vois reparti
Pour un autre grand tour
Un grand sursaut de vie
Dans notre histoire d'amour
On ne compte pas nos âges
On ne voit pas les rides
Chaque jour est un voyage
Un grand saut dans le vide
Je nous vois cachés sous
Les draps de nos amours
Où par un petit trou
On voit passer les jours
Le monde attendra bien
Il peut tourner sans nous
À part toi, je n’veux rien
Avec toi, moi, j’ai tout
Mais je veux rester là
Me chauffer à ton feu
Me couler dans ta voix
Nager dans tes cheveux
Je nous vois reparti
Pour un autre grand tour
Un grand sursaut de vie
Dans notre histoire d'amour
On ne compte pas nos âges
On ne voit pas les rides
Chaque jour est un voyage
Un grand saut dans le vide
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Un avion pour Paris
Si je pouvais changer le monde
Je voudrais qu'il soit tout petit
Pour qu'il ne faille qu'une seconde
Pour me retrouver dans ton lit
Si je pouvais changer le monde
Si on m’accordait quelques vœux
Je ferais disparaître les bombes
Et l'océan entre nous deux
Tu es si loin, le temps est long, la nuit si triste
Il n'y a rien, rien que le son de mon ennui
Ça n'sert à rien, je tourne en rond comme un malade dans mon lit
Demain matin, j'attrape un avion pour Paris
Et quand j'aurai trouvé mes ailes
Quand j'aurai chaussé mes souliers
Je volerai vers Compostelle
J'irai marcher à tes côtés
Nous nous dirons "la vie est belle"
Nous nous dirons "on va s'aimer"
Nous nous dirons "tu me rappelles, tout ce que j'avais oublié"
Tu es si loin, le temps est long, la nuit si triste
Il n'y a rien, rien que le son de mon ennui
Ça n'sert à rien, je tourne en rond comme un malade dans mon lit
Demain matin, j'attrape un avion pour Paris
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